Bien-être de l’animal

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NOTRE PRÉOCCUPATION QUOTIDIENNE : 
que nos animaux aillent tous bien

Notre parcours en faveur du bien-être animal :

  • 2011 : les premiers d’entre-nous cessent de castrer les porcelets
  • 2018 : nous adoptons l’évaluation sur 130 critères de bien-être en élevage
  • Aujourd’hui : zéro castration dans les 1 000 Élevages Bien-Être, une démarche unique en France à cette échelle.
  • Découvrez comment sont élevés nos cochons et ce qu’il nous reste à faire pour améliorer leur confort.

4 questions clés

Bien-être animal : 5 libertés fondamentales

Notre cadre est celui des « 5 libertés fondamentales du bien-être animal » définies par l’organisation mondiale de la santé animale (OIE) :

L’animal doit être tout au long de sa vie :

  • épargné de la faim, de la soif et de la malnutrition,
  • épargné de la peur et de la détresse,
  • épargné de l’inconfort physique et thermique,
  • épargné de la douleur, des blessures et des maladies,
  • libre d’exprimer des modes normaux de comportement.

Chez nous, plus d’une centaine de personnes travaillent à la mise en application des bonnes pratiques en faveur de la protection animale et à l’amélioration du bien-être animal (techniciens d’élevage, recherche et développement, vétérinaires conventionnés, chauffeurs, responsables protection animale en abattoirs, experts métiers..)

Castrer ou pas les cochons ?
  • La castration des porcelets est encore pratiquée par certains acteurs du secteur (pas par nous !), principalement pour éviter le risque de “viande odorante”.  2% à 4% environ des mâles sont en effet susceptibles de développer à maturité une odeur qui peut être jugée désagréable. 
  • Comment avons-nous fait pour limiter ce risque et ainsi, arrêter la castration ?
    • en élevant des races de cochons moins sujettes à ce phénomène.
    • en travaillant sur l’alimentation des animaux
    • en formant des “nez humains” au sein de nos ateliers, qui parviennent à détecter et écarter les viandes présentant un risque d’odeur.
Qu’est-ce qu’on y gagne tous ?
  • C’est mieux pour l’animal. C’est mieux pour les éleveurs dont aucun n’apprécie de pratiquer ce geste. C’est mieux pour les consommateurs pour qui le bien-être animal compte beaucoup. C’est mieux pour l’environnement (réduction d’effluents azotés, de lisier à épandre et de gaz à effet de serre)
  • Les animaux profitent mieux de la nourriture : c’est moins de céréales à produire et moins de lisiers à épandre.
  • La viande est plus maigre : plus appréciée des consommateurs d’aujourd’hui et mieux rémunérée à l’éleveur.
  • Et que dit la loi ? En France, depuis 2022, la castration « à vif » est interdite, elle doit être réalisée sous anesthésie et analgésique. 
Et à la sortie des élevages ?
  • Avant leur départ de l’élevage, nous veillons à limiter le stress des animaux en les rassemblant dans des endroits adaptés. 
  • Les conducteurs des bétaillères sont formés à une conduite plus douce et sans à-coups. 
  • Nos abattoirs où sont conduits les animaux emploient des référents bien-être animal, qui conseillent et veillent au bon traitement réservé aux animaux. Des caméras sont installées depuis plusieurs années, permettant un contrôle de la protection animale par la vidéo.

Notre démarche : la voie du naturel

Grâce à notre équipe de chercheurs qui travaille sur le bien-être animal et aux observations en élevage, en plus d’arrêter de castrer les jeunes mâles, nous travaillons à l’amélioration de l’environnement de l’animal pour favoriser ses comportements instinctifs (matériaux d’enrichissement pour satisfaire le besoin d’exploration, zones de repos au moyen de tapis et de niche par exemple pour certains élevages…).  

Demain, nos élevages seront aussi plus lumineux, plus spacieux et ouverts sur l’extérieur. Cela ne se fera pas en un jour car ces évolutions demandent des moyens, de l’innovation, de la formation… C’est notre cap.

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Lutter contre l’antibiorésistance

Grâce à l’arrêt de la castration des porcelets :

  • nous réduisons l’usage de médicaments, notamment d’antibiotique : une plaie en moins, c’est un risque d’infection en moins. C’est un moyen très concret de lutter contre l’antibiorésistance dont 30 000 personnes meurent chaque année en Europe.
  • les cochons font plus de muscle et moins de gras : la viande est plus maigre et correspond à une attente croissante des consommateurs d’aujourd’hui.
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Ce sur quoi nous travaillons maintenant

Ce que nous avons testé et qu’il nous « reste » à déployer

  • Un carnet de santé digital individualisé pour suivre au plus près la croissance et le bien-être de chaque cochon.

Ce que nous devons développer, qui demande des investissements lourds 

  • L’alimentation de précision pour individualiser la ration de l’animal selon son besoin.
  • L’évacuation fréquente et la collecte des lisiers en élevage pour réduire les odeurs, les émissions dans l’air et faciliter la valorisation des déjections (en biogaz et fertilisants organiques).
  • Généraliser les maternités liberté : pour permettre à la truie une plus grande liberté de mouvement.
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Ce que nous expérimentons

  • Arrêt de la caudectomie en routine (des essais sont conduits depuis 2013 à la ferme pilote de la coopérative et chez des éleveurs volontaires pour atteindre cet objectif). NB : la coupe des queues est encore pratiquée pour éviter le risque de morsure.
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